Archives mensuelles : février 2013

Wagner, un compositeur visionnaire

 Wagner

Richard Wagner (1813-1883) est un compositeur Allemand de la période Romantique.  Il est autodidacte, étudie la musique seul jusqu’à ses 17 ans ou une ouverture d’opéra de sa composition est jouée au théâtre de Leipzig. Il devient alors étudiant en musique à l’Université de Leipzig ou il suit les cours de composition et de contrepoint. Apres une longue vie de musique et d’écriture, il meurt d’une crise cardiaque le 24 février 1883.

Il a une place très importante dans l’histoire de la musique occidentale notamment pour ses opéras dont il écrit la musique et les livrets lui-même. Quelques opéras de Wagner : Le vaisseau Fantôme (1943), Tannhäuser (1845), Lohengrin (1850).  Un de ses plus connus, Tristan et Iseult (1865), sera considéré comme un point de départ des avancées et des changements que la musique connaitra au XXe siècle. Innovateur, il bouscule les règles, les traditions de l’époque pour aller doucement vers, comme il le disait lui-même, «  un art total » : spectacles complets, mélodies riches et continues et emploi du leitmotiv (phrase ou formule qui revient souvent)…

tristan et Isolde

Tristan et Isolde de Rogelio de Gusquiza (1845-1915)

Richard Wagner à son époque crée le scandale comme l’enthousiasme : il apporte au monde une nouvelle couleur musicale qui suscite des avis partagés et souvent enflammés de la part de ses contemporains. Pourtant, ce fut un visionnaire : ses idées nouvelles et avant-gardistes ont eu une influence déterminante sur l’évolution de la musique, et ce des le milieu de sa vie !

D’abord très joué et écouté au XXe siècle (notamment pendant la période nazie, durant laquelle le gouvernement censurait certaines musiques pour en faire dominer d’autres) il est aujourd’hui très apprécié, et certaines de ses compositions sont même utilisées dans des films ! (on retiendra la chevauchée  des Walkyries, jouée par exemple dans Apocalypse Now. Le film Excalibur (1981) contient également beaucoup de morceaux de Wagner).

Quand on s’intéresse de plus prés à ce compositeur, on se laisse emporter par la sonorité dramatique de ses œuvres, le torrent de couleurs et de nuances qu’il nous offre, souvent grâce à une utilisation majestueuse de l’orchestre, qui fait soulever les cœurs et nous fait frissonner !

Quelques œuvres :

 

Mélissa Ollinger

 

 

 

 

Les roses de la Saint Valentin

Pour la Saint Valentin, le lycée offre la possibilité de déclarer votre flamme à l’élu de votre cœur ! Mais bien sûr recevoir une fleur d’un ami fait toujours plaisir (anniversaire, remerciement ou simple générosité tout simplement) donc n’hésitez pas à sauter sur l’occasion.

Du lundi 4 au lundi 11 février des roses seront mises en vente au prix d’un euro seulement et seront distribuées à la personne de votre choix le 14.

Le mode d’emploi est simple : rendez-vous à la loge, remplissez un bulletin et mettez-le dans une enveloppe avec l’argent.

Un bon moyen pour les timides de se faire entendre le jour de la Saint Valentin !

Les fonds récoltés serviront d’aide pour l’organisation des voyages et de sorties en tout genre encadrés par le Conseil de Vie Lycéenne.

Une opération très sympathique est mise à votre disposition, alors  profitez -en !

E.F.

Activités extrascolaires : quand les passions deviennent stress

Activités extrascolaires : quand les passions deviennent stress

Danseuse

Sport, musique, art … Autant d’activités diverses et variées auxquelles on s’adonne à cœur joie. Certains sont passés de discipline en discipline, curieux de découvrir, ou cherchant chaussure à leur pied. D’autres ont une passion dans la peau et s’y consacrent depuis le plus jeune âge. Après une longue journée de cours, quoi de mieux pour se détendre qu’un randori entre judokas, un coup de fusain sur une feuille blanche ou une demi heure de défoulement sur une batterie ? De tous temps les activités extrascolaires ont prouvé leurs bienfaits. Elles forment la culture, permettent l’évasion, la détente, poussent à la réflexion.

Mais que se passe-t-il lorsque les passions deviennent envahissant et que la pression monte ? Comment faire quand ce qui nous fait tant de bien devient aussi source de stress ? Zoom sur les élèves dont les hobbies ont pris une place … très importante.

Amélie, 15 ans nous parle de son sport, la gym.  » J’en ai fait durant dix ans en sport études. Mes cours étaient aménagés et me permettaient de faire de la gymnastique 25 heures par semaine dès le CM1. C’était un rythme très soutenu et nous étions très stressées. En fait, à chaque entrainement, au moins une de nous craquait et se mettait à pleurer, car les exercices étaient difficiles et certaines figurent de haut niveau nous faisaient peur. Mais à chaque fois qu’une de nous pleurait, les entraineurs devenaient désagréables et parfois même nous insultaient. Aux veilles des compétitions c’était encore pire, la pression devenait infernale. J’étais obligée d’être efficace à l’école car quand nos résultats chutaient, nous étions renvoyées de sport-études. J’ai arrêté à mon entrée en 6eme car je ne supportais plus tout ça. »

Clotilde, 16 ans, est aussi élève dans notre lycée et prend des cours de piano au conservatoire.  » Ma dernière prof de piano m’avait très mal cernée, confie-t-elle, elle me donnait toujours des morceaux horribles, qui ne me plaisaient pas. J’étais très frustrée car lorsque j’essayais de dialoguer avec elle, elle ne m’écoutait pas. Je n’avais plus aucune motivation, ni aucun plaisir à jouer. ca s’est très mal fini, j’ai manqué beaucoup de cours et j’ai décidé de changer de prof. Depuis ca se passe très bien, il me fait confiance, me donne des morceaux qui me plaisent, j’ai retrouvé plaisir à travailler. Mais la difficulté n’est plus la même, le niveau est élevé et c’est devenu un challenge pour moi. Ca me met la pression car le conservatoire c’est des objectifs, des examens, des niveaux à avoir. J’ai la chance d’avoir un prof qui me plait, mais j’ai souvent vu des camarades pianistes sortir de leur cours en pleurs. Pour beaucoup de musiciens du conservatoire, il est difficile de concilier travail musical ET scolaire. »

Parfois, les activités extrascolaires représentent de véritables engagements, mais à quel prix ? Lorsque pratiquer sa passion devient source de stress, de panique, comment gérer ? Il est souvent difficile de définir ses priorités face au travail imposé par nos passions et la scolarité. Il faut donc suivre le rythme ! Le dialogue entre le professeur et l’élève est souvent réparateur. Mais parfois, il ne suffit pas. Au bout d’un moment il est nécessaire de faire preuve d’organisation, quand la pression pèse sur les épaules. Alors du calme ! Il faut tout d’abord savoir retrouver le plaisir de pratiquer ce qui nous passionne. Ce n’est pas toujours facile de faire à la fois preuve de sérieux et de travail mais aussi d’indulgence envers soi même. La frontière est peut être trop mince entre l’investissement accru et le dégout pour la matière autrefois adorée.

Mélissa Ollinger

Interview d’un groupe du lycée : « Magic Mushroom »

Groupe : MAGIC MUSHROOM

 

INTERWIEW de : Thomas DUCLERCQ et Stephen HYDE

 

Voici l’interview des MAGIC MUSHROOM, un groupe de 4 lycéens en 1ère dont 3 sont présents à AUBANEL. Ils vous invitent à découvrir leur groupe, leurs influences et leurs ambitions pour l’avenir…

 

Qui sont les musiciens MAGIC MUSHROOM ?

(de gauche à droite)

Yann BELLANGER (guitariste)

Thomas DUCLERCQ (batteur)

Jean Baptiste MICHEL (chanteur et guitariste)

Pierre FIRMIN (bassiste)

Depuis combien de temps faites vous de la musique ?

11 ans, de guitare pour JB et de batterie pour Thomas

2 ans, de guitare pour Yann et de basse pour Pierre

 

Votre groupe existe depuis combien de temps ?

Magic Mushroom existe depuis 4 ans, dans la configuration actuelle 2 ans

 

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

Nous aimerions pouvoir vivre de la musique et se produire dans le monde entier

 

Avez-vous fait des concerts ?

Oui, 4 concerts réalisés : Akwaba à Chateauneuf de Gadagne, 2 endroits différents à la fête de la musique 1° St Saturnin les Avignon 2° Sorgues ou nous avons remporté le concours du meilleur groupe. Nous avons gagné une journée d’enregistrement dans un studio

 

Quelles sont vos influences ?

AC/DC, Guns ‘N’ Roses, Bruce Springsteen, Nirvana, The Doors…

 

Quel est votre style musical ?

Nous sommes tournés vers le Rock, ainsi que le Hard Rock et parfois du Blues

 

Composez-vous ? Si oui, qui compose ?

Oui nous composons, nous avons actuellement 8 compo dans notre répertoire.

Nous sommes 2 à composer dans le groupe Thomas et JB

Ensuite c’est un véritable travail de groupe, tout le monde essai de trouver ses arrangements, lorsque nous jouons ensemble

 

Les trois batteurs que je préfère

TROIS GRANDS BATTEURS PARMI LES MEILLEURS AU MONDE

 

 

 

  1. 1.   PHIL COLLINS :

 

Musicien, auteur compositeur et chanteur, Né le 30/01/1951 à LONDRES

Fut longtemps le batteur du groupe de Rock progressif Anglais GENESIS à la fin des années 60

En 1975 il devient chanteur du groupe GENESIS suite au départ de Peter Gabriel

Il quitte le groupe progressivement en 1996, se lance dans une carrière solo, sa popularité ne cesse de s’accroitre

Grand musicien avec plusieurs cordes à son arc, batteur, guitariste, clavier, pianiste et percussionniste

PHIL COLLINS est considéré aujourd’hui, comme l’un des meilleurs batteurs de tous les temps.

 

 

 

Un aperçu … http://www.youtube.com/watch?v=wdebGzgS3Rg

 

 

  1. MATT SORUM :

 

Batteur et percussionniste de HARD ROCK né le 19/11/1960 en Californie

Pendant de nombreuses années, batteur du groupe Guns’ N’ Roses qu’il quitte presqu’en même temps que le guitariste Slash et le bassiste Duff McKagam, en 1997 suite à une dispute avec le chanteur Axel Rose.

Ensuite, il forme le groupe Velvet Revolver avec les ex membres du groupe Guns’Roses.

Le 14/04/2012, Matt Sorum est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame avec Guns ‘N’ Roses.

Il restera pendant longtemps un des batteurs les plus rapides du monde.

 

 

 

 

Un aperçu … http://www.youtube.com/watch?v=BRwAv6hGYh4

 

 

 

  1. STEWART COPELAND :

 

Batteur, chanteur, compositeur né le 16 juillet 1952 à Alexandria en Californie. Suite à sa rencontre avec le chanteur Sting et le guitariste Henry Padovani ils forment le groupe The Police en 1977. En 1986 le groupe se sépare suite à des tensions entre Copeland et Sting principalement, puis se reforment à l’occasion d’une tournée en 2007 et 2008. Les style principaux de Copeland sont le reggae et la pop, son style de jeu est facilement reconnaissable, il à l’habitude de jouer légèrement avant le temps à la double croche avant la pulsation afin de mieux “ booster “ les instruments. Bien qu’il ait commencé la batterie à 13 ans, son talent est immense, il a inspiré toute une génération de batteurs.

 

 

 

 

Un aperçu… http://www.youtube.com/watch?v=bQ18aRfkHl0

 

 

 

 

Thomas DUCLERCQ 

« Meurtre dans un jardin indien »

Après le succès international de « Slumdog millionnaire », à l’origine nommé « Les fabuleuses aventures d’un indien malchanceux qui devient milliardaire », Vikas Swarup revient avec un nouveau best-seller : « Meurtre dans un jardin indien », ou « Six suspects » en VO .

Le récit retrace la période précédant le meurtre du richissime play-boy Vicky Rai, fils trentenaire du ministre de l’intérieur de l’Uttar Pradesh  (qui est aussi, à l’occasion, parrain de la mafia du pays). Ce fils à papa est tué lors de la garden-party qu’il avait organisée pour célébrer son acquittement de l’assassinat d’une jeune indienne. Cet acte dont il est le protagoniste indiscutable donne lieu à un des procès les plus médiatisés de l’Inde mais surtout à l’un des plus encrassés par les pots-de-vin.

Ainsi, tout au long de l’ouvrage, nous découvrons la vie des six suspects (dans les huit mois avant le crime) accusés d’avoir mis fin aux jours de Vicky :  un indigène complètement perdu (sorti de son île pour des raisons que seuls les sorciers chamans comprendront), une actrice adulée, adorée, vénérée par son peuple, un jeune diplômé au chômage (accessoirement voleur de portables), un secrétaire d’Etat à la retraite de temps en temps habité par un esprit (peut-être bien celui de Gandhi), un jeune américain naïf pris en otage par des terroristes, et enfin le père de la victime lui-même.

Très loin du roman policier traditionnel, l’ouvrage présente la société indienne sous un jour nouveau, moderne mais surtout terriblement satirique. Cet ouvrage de presque 600 pages révèle avec justesse la vérité sur l’Inde de nos jours, toujours avec une ironie exceptionnelle.

« Une bombe déguisée en feu d’artifice » (Les Echos).

A-L. S.

 

 

Un opéra contemporain de Kurt Weil

« Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny »

Kurt Weill

 « Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny » est un opéra contemporain en trois actes. Le livret a été écrit par Bertolt Brecht , un dramaturge allemand marxiste dont l’œuvre a été interdite sous le régime nazi. La musique elle, a été composée par Kurt Weill, un compositeur allemand juif et communiste. La première représentation du spectacle a lieu le 9 mars 1930, dès lors, il est interdit. Bien qu’à la base les paroles soient écrit en allemand par Brecht, le texte est finalement traduit en anglais par Elisabeth Hauptmann.

Betltolt Brecht et Kurt weil

 Le spectacle raconte la naissance, l’apogée puis la chute d’une ville crée par 3 bandits dans le sud-est américain : Mahagonny. Cette ville est à la base une ruse des bandits pour piller l’argent des chercheurs d’or, mais elle devient ensuite un lieu de débauche où règnent l’alcool, le jeu (particulièrement combats de box et paris), ainsi que la prostitution.

Il faut savoir qu’à l’époque la prohibition interdisait l’alcool aux Etats-Unis, ce qui rend la ville de Mahagonny d’autant plus attractive.

Les principaux protagonistes sont les trois gangsters, Jim Mahoney un bûcheron venu d’Alaska, et sa maîtresse : une prostituée nommée Jenny. La principal intrigue de cet histoire, qui est aussi le dénouement final, est la condamnation à mort puis l’exécution de Jim Mahoney pour dette de jeu. La somme qu’il doit n’est pas colossale mais ses amis et sa maîtresse jenny refusent de lui prêter ( et ainsi de lui sauver la vie ) a cause de l’avidité qu’ont ceux-ci pour l’argent.

L’histoire révèle alors bien son but de dénoncer une société capitaliste, obnubilée par l’accumulation de richesses et montre jusqu’où cette obsession peut nous conduire : Ici, à un égoïsme caricatural.

Cet opéra n’est pas le plus connu de Weil, d’ailleurs, sa chanson la plus connue « Alabama Song » et souvent attribuée à une autre de ses créations ayant connue un plus grand succès  : L’Opéra de Quat’sous. Cette chanson est d’autant plus connue qu’elle a été reprise de nombreuses fois, notamment par The Doors ( elle apparaît dans leur premier album : The Doors sorti en 1967 ) ou par David Bowie . Dans l’opéra, la chanson est chantée par jenny et six autres prostituées alors qu’elles sont dans le désert à la recherche d’une ville où s’installer.

Mon avis après avoir vu une représentation au Capitole de Toulouse (2010), mise en scène par Laurent Pelly : « J’avais beaucoup aimé, même si j’apprécie d’autant plus avec du recul. L’œuvre elle-même est écrite de façon brillante, mais il faut un certain seuil de maturité pour l’apprécier de façon optimale. La mise en scène était très moderne pour les décors et les costumes, ce qui est d’habitude dangereux à mettre en place pour un metteur en scène, or ici ça ne choquait pas et même au contraire : c’était d’autant plus drôle, et on pouvait aussi grâce à ça faire un lien directe avec une ville réelle : Las Vegas. »

J.Q-T.

« L’élégance du hérisson »

l'élgance du hérisson

L’élégance du hérisson

Muriel Barbery

L’élégance du hérisson est un roman de Muriel Barbery publié chez Gallimard en 2006.

Tout ce passe au 7 rue Grenelle dans un quartier chic de Paris. L’histoire est racontée par deux femmes sous forme de journal : Renée et Paloma.

Renée est la concierge de cinquante-quatre ans : elle est grosse, moche, pauvre, veuve mais passionnée de littérature et extrêmement cultivée.

Alors que le jour elle se déguise en concierge froide, quasi-muette et inculte ; elle passe ses nuits à dévorer du Tolstoï en sirotant du thé et en mangeant du chocolat noir.

Paloma est une jeune surdouée de 12 ans, appartenant à la famille bourgeoise vivant au quatrième étage, elle déteste ce monde de richesse : son père est absent, sans cesse au travail, sa mère à la maison sans autre intérêt dans la vie que l’entretien de ses plantes vertes et sa grande-sœur Colombe obsédée par son petit copain. . Elle utilise la métaphore du « bocal à poisson » pour parler du monde adulte qu’elle considère comme hypocrite. Elle déteste tellement ce monde des adultes et de l’aisance matérielle qu’elle décide une chose : Elle se suicidera le jour de ses 13 ans, en juin, après avoir mis le feu à son immeuble.

Entre ces deux personnages naît une complicité : Paloma est la seule à se rendre compte que Renée n’est pas qu’une vielle femme aigrie par la vie. Renée est la seule à se rendre compte que Paloma n’est pas une enfant comme les autres.

Mais tout se complique quand s’installe dans l’immeuble un vieux japonais, Kakuro Ozu.

Ce livre est un chef d’œuvre de littérature que j’ai terminée en pleurant, je conseillerais aussi l’adaptation en film très belle mais moins prenante que le roman lui même.

Bande-annonce :

http://www.youtube.com/watch?v=edYkWx5QDsM

J.Q-T.